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Quelles sont ces abeilles qui commencent à butiner en avril dans mon jardin ou sur mon balcon ?

Il existe plusieurs milliers de races d’abeilles, mais en voici cinq que l’on rencontre souvent en bord de Seine.


L’espèce la plus fréquente est l’Abeille Noire, ou « Apis-Mellifera-Mellifera ». Très appréciée des apiculteurs et apicultrices du rucher de L’Abeille Conflanaise, elle résiste bien à l’hiver et aux maladies, et vit plus de six semaines, ce qui est beaucoup pour une abeille !



L'Abeille du Caucase (« Apis Mellifera Caucasica ») est également de plus en plus connue des apiculteurs, calme et active, elle produit beaucoup de « propolis », une sorte de cire aux propriétés bénéfiques pour la santé !






Originaire du Duché de Carniole en Slovénie, l’Abeille Carnolienne (« Apis Mellifera Carnica »), s’observe particulièrement dans les ruchers de ville.

Elle hiverne bien et se développe rapidement dès la fin de l’hiver. Par contre, elle essaime facilement, c'est-à-dire qu’elle a tendance à quitter la ruche et à s’enfuir ! Ce qui déplaît beaucoup aux apiculteurs !


L’Abeille Buckfast (ou « Frère Adam ») est une abeille « hybride », créée à l’abbaye de Buckfast, en Angleterre. Elle a été sélectionnée par croisement de plusieurs races.

Très fréquente dans les ruches conflanaises, elle est réputée « douce », peu essaimeuse, très productrice de miel, mais parfois un peu trop gourmande en hiver, car elle dévore toutes ses provisions et les apiculteurs doivent donner à leurs colonies des compléments de sucre candi !



L’Abeille Italienne (« Apis Mellifera-Ligustica ») est la plus répandue dans le monde. Elle est "calme", ne pique pas et produit beaucoup de miel. Par contre, elle résiste peu aux hivers rigoureux et se rencontre plutôt dans les régions ensoleillées, en particulier sur le pourtour méditerranéen, un retour aux origines !

Toutes ces abeilles vivent en colonie, et apportent leurs bienfaits autant à l’environnement, par leur rôle d’insecte polinisateur, qu’à l’apiculteur, qui peut les élever et récolter une partie de leur miel.






Mais vous pouvez également observer des abeilles sauvages et solitaires telles que les Abeilles Charpentières, qui ne produisent pas de miel.

Cette abeille sauvage a des « cousines » que l’on dénomme en fonction des lieux qu’elles choisissent pour s’abriter : la « maçonne », la « tapissière », la « cotonnière », la « résine »…



Dès le mois prochain, nous rencontrerons les frelons asiatiques, de si mauvaise réputation, qui commencent à faire leurs nids au printemps, et à menacer les abeilles …Rendez-vous au mois de mai pour apprendre à les distinguer et à repérer leurs nids en bords de Seine ou de l’Oise !




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